Paroles
du Seigneur Jésus dans l'évangile de Matthieu
Laisse faire maintenant,
car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est
juste.
Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain
seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton
Dieu.
Retire-toi, Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le
Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est
à eux!
Heureux les affligés, car ils seront
consolés!
Heureux les débonnaires, car ils
hériteront la terre!
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés!
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde!
Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront
appelés fils de Dieu!
Heureux ceux qui sont persécutés pour
la justice, car le royaume des cieux est à eux!
Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera,
qu’on
vous persécutera et qu’on dira faussement de vous
toute
sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans
l’allégresse,
parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car
c’est ainsi qu’on a persécuté
les
prophètes qui ont été avant vous.
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd
sa
saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus
qu’à
être jeté dehors, et foulé aux pieds
par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde. Une
ville située sur une montagne ne peut être
cachée;
et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous
le
boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire
tous
ceux qui sont dans la maison.
Que votre lumière luise ainsi devant les hommes,
afin
qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils
glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les
prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
Car, je vous le dis en vérité, tant
que le ciel et
la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi
un
seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce
que tout
soit arrivé.
Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits
commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de
même, sera appelé le plus petit dans le royaume
des cieux;
mais celui qui les observera, et qui enseignera à les
observer,
celui-là sera appelé grand dans le royaume des
cieux.
Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des
scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le
royaume
des cieux.
Vous avez entendu qu’il a
été dit aux
anciens: Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite
d’être puni par les juges.
Mais moi, je vous dis que quiconque se met en
colère
contre son frère mérite
d’être puni par les
juges; que celui qui dira à son frère: Raca!
mérite d’être puni par le
sanhédrin; et que
celui qui lui dira: Insensé! mérite
d’être
puni par le feu de la géhenne.
Si donc tu présentes ton offrande à
l’autel,
et que là tu te souviennes que ton frère a
quelque chose
contre toi,
laisse là ton offrande devant l’autel,
et va
d’abord te réconcilier avec ton frère;
puis, viens
présenter ton offrande.
Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu
es
en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le
juge ne te livre à l’officier de justice, et que
tu ne
sois mis en prison.
Je te le dis en vérité, tu ne sortiras
pas de
là que tu n’aies payé le dernier
quadrant.
Vous avez appris qu’il a été dit: Tu ne
commettras point d’adultère.
Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour
la
convoiter a déjà commis un adultère
avec elle dans
son coeur.
Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute,
arrache-le
et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un
seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit
pas
jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute,
coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi
qu’un seul de tes membres périsse, et que ton
corps entier
n’aille pas dans la géhenne.
Il a été dit: Que celui qui
répudie sa femme lui donne une lettre de divorce.
Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa
femme, sauf
pour cause d’infidélité,
l’expose à
devenir adultère, et que celui qui épouse une
femme
répudiée commet un adultère.
Vous avez encore appris qu’il a
été dit aux
anciens: Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras
envers
le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment.
Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le
ciel, parce que c’est le trône de Dieu;
ni par la terre, parce que c’est son marchepied;
ni par
Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi.
Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux
rendre blanc ou noir un seul cheveu.
Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on
y ajoute vient du malin.
Vous avez appris qu’il a été
dit: oeil pour oeil, et dent pour dent.
Mais moi, je vous dis de ne pas résister au
méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue
droite,
présente-lui aussi l’autre.
Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre
ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Si quelqu’un te force à faire un mille,
fais-en deux avec lui.
Donne à celui qui te demande, et ne te
détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Vous avez appris qu’il a été
dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis,
bénissez ceux
qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous
haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent,
afin que vous soyez fils de votre Père qui est
dans les
cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur
les
bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
récompense
méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils
pas de
même?
Et si vous saluez seulement vos frères, que
faites-vous
d’extraordinaire? Les païens aussi
n’agissent-ils pas
de même?
Soyez donc parfaits, comme votre Père
céleste est parfait.
Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes,
pour
en être vus; autrement, vous n’aurez point de
récompense auprès de votre Père qui
est dans les
cieux.
Lors donc que tu fais l’aumône, ne
sonne pas
de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les
synagogues et dans les rues, afin d’être
glorifiés
par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils
reçoivent leur récompense.
Mais quand tu fais l’aumône, que ta main
gauche ne sache pas ce que fait ta droite,
afin que ton aumône se fasse en secret; et ton
Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui
aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des
rues,
pour être vus des hommes. Je vous le dis en
vérité,
ils reçoivent leur récompense.
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte,
et
prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et
ton
Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles,
comme les
païens, qui s’imaginent qu’ à
force de paroles
ils seront exaucés.
Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de
quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.
Voici donc comment vous devez prier: Notre Père
qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;
que ton règne vienne; que ta volonté
soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien;
pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons
à ceux qui nous ont offensés;
ne nous induis pas en tentation, mais
délivre-nous du
malin. Car c’est à toi qu’appartiennent,
dans tous
les siècles, le règne, la puissance et la gloire.
Amen!
Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre
Père céleste vous pardonnera aussi;
mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre
Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste,
comme
les hypocrites, qui se rendent le visage tout
défait, pour
montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis
en
vérité, ils reçoivent leur
récompense.
Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et
lave ton visage,
afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes,
mais
à ton Père qui est là dans le lieu
secret; et ton
Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre,
où
la teigne et la rouille détruisent, et où les
voleurs
percent et dérobent;
mais amassez-vous des trésors dans le ciel,
où la
teigne et la rouille ne détruisent point, et où
les
voleurs ne percent ni ne dérobent.
Car là où est ton trésor,
là aussi sera ton coeur.
L’oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en
bon état, tout ton corps sera éclairé;
mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton
corps sera
dans les ténèbres. Si donc la lumière
qui est en
toi est ténèbres, combien seront grandes ces
ténèbres!
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il
haïra
l’un, et aimera l’autre; ou il
s’attachera à
l’un, et méprisera l’autre. Vous ne
pouvez servir
Dieu et Mamon.
C’est pourquoi je vous dis: Ne vous
inquiétez pas
pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi
vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la
nourriture, et le corps plus que le vêtement?
Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne
moissonnent, et ils n ‘amassent rien dans des greniers; et
votre
Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas
beaucoup plus
qu’eux?
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter
une coudée à la durée de sa vie?
Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement?
Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne
travaillent ni ne filent;
cependant je vous dis que Salomon même,
dans toute
sa gloire, n’a pas été vêtu
comme l’un
d’eux.
Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs,
qui existe
aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne
vous
vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu
de foi?
Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas:
Que
mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus?
Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les
recherchent. Votre Père céleste sait que vous en
avez
besoin.
Cherchez premièrement le royaume et la justice de
Dieu;
et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le
lendemain
aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point
jugés.
Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et
l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de
ton
frère, et n’aperçois-tu pas la poutre
qui est dans
ton oeil?
Ou comment peux-tu dire à ton frère:
Laisse-moi
ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le
tien?
Hypocrite, ôte premièrement la poutre
de ton oeil,
et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil
de ton
frère.
Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas
vos
perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent
aux
pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.
Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous
trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.
Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche
trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
Lequel de vous donnera une pierre à son fils,
s’il lui demande du pain?
Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un
serpent?
Si donc, méchants comme vous
l’êtes, vous
savez donner de bonnes choses à vos enfants, à
combien
plus forte raison votre Père qui est dans les cieux
donnera-t-il
de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.
Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous,
faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les
prophètes.
Entrez par la porte étroite. Car large est la
porte,
spacieux est le chemin qui mènent à la perdition,
et il y
en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le
chemin qui
mènent à la vie, et il y en a peu qui les
trouvent.
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent
à
vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups
ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on
des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre
porte de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais
arbre porter de bons fruits.
Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est
coupé et jeté au feu.
C’est donc à leurs fruits que vous les
reconnaîtrez.
Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous
dans
le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur,
Seigneur,
n’avons-nous pas prophétisé par ton
nom?
n’avons-nous pas chassé des démons par
ton nom? et
n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?
Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus,
retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je
dis et
les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a
bâti sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents sont venus, les
vents
ont soufflé et se sont jetés contre cette maison:
elle
n’est point tombée, parce qu’elle
était
fondée sur le roc.
Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met
pas
en pratique, sera semblable à un homme insensé
qui a
bâti sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents sont venus, les
vents
ont soufflé et ont battu cette maison: elle est
tombée,
et sa ruine a été grande.
Je le veux, sois pur.
Garde-toi d’en parler à personne; mais va te
montrer au
sacrificateur, et présente l’offrande que
Moïse a
prescrite, afin que cela leur serve de témoignage.
J’irai, et je le guérirai.
Je vous le dis en vérité,
même en Israël je n’ai pas
trouvé une aussi grande foi.
Or, je vous déclare que plusieurs viendront de
l’orient et de l’occident, et seront à
table avec
Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux.
Mais les fils du royaume seront jetés dans les
ténèbres du dehors, où il y aura des
pleurs et des
grincements de dents.
Va, qu’il te soit fait selon ta foi.
Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des
nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où
reposer sa
tête.
Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi?
Allez!
Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont
pardonnés.
Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs?
Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes
péchés sont pardonnés, ou de dire:
Lève-toi, et marche?
Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a
sur la
terre le pouvoir de pardonner les péchés:
Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans
ta
maison.
Suis-moi.
Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de
médecin, mais les malades.
Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir
à la
miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu
appeler des justes, mais des pécheurs.
Les amis de l’époux peuvent-ils
s’affliger pendant
que l’époux est avec eux? Les jours viendront
où
l’époux leur sera enlevé, et alors ils
jeûneront.
Personne ne met une pièce de drap neuf
à un vieil
habit; car elle emporterait une partie de l’habit, et la
déchirure serait pire.
On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles
outres;
autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les
outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves,
et le vin et les outres se conservent.
Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie.
Retirez-vous; car la jeune fille n’est pas morte, mais elle
dort.
Croyez-vous que je puisse faire cela?
Qu’il vous soit fait selon votre foi.
Prenez garde que personne ne le sache.
La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
N’allez pas vers les païens, et n’entrez
pas dans les villes des Samaritains;
allez plutôt vers les brebis perdues de la maison
d’Israël.
Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est
proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les
lépreux, chassez les démons. Vous avez
reçu
gratuitement, donnez gratuitement.
Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie, dans vos ceintures;
ni sac pour le voyage, ni deux tuniques, ni souliers, ni
bâton; car l’ouvrier mérite sa
nourriture.
Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous
s’il s’y trouve quelque homme digne de vous
recevoir; et
demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez.
En entrant dans la maison, saluez-la;
et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur
elle;
mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne
à
vous.
Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on
n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison
ou de
cette ville et secouez la poussière de vos pieds.
Je vous le dis en vérité: au jour du
jugement, le
pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins
rigoureusement
que cette ville-là.
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups.
Soyez
donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.
Mettez-vous en garde contre les hommes; car ils vous
livreront
aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues;
vous serez menés, à cause de moi,
devant des
gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage
à eux et aux païens.
Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni
de la
manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que
vous
aurez à dire vous sera donné à
l’heure
même;
car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est
l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à
la mort, et le
père son enfant; les enfants se soulèveront
contre leurs
parents, et les feront mourir.
Vous serez haïs de tous, à cause de mon
nom; mais
celui qui persévérera
jusqu’à la fin sera
sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez
dans une
autre. Je vous le dis en vérité, vous
n’aurez pas
achevé de parcourir les villes d’Israël
que le Fils
de l’homme sera venu.
Le disciple n’est pas plus que le maître,
ni le serviteur plus que son seigneur.
Il suffit au disciple d’être
traité comme son
maître, et au serviteur comme son seigneur. S’ils
ont
appelé le maître de la maison
Béelzébul,
à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens
de sa
maison!
Ne les craignez donc point; car il n’y a rien de
caché qui ne doive être découvert, ni
de secret qui
ne doive être connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en
plein
jour; et ce qui vous est dit à l’oreille,
prêchez-le
sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent
tuer
l’âme; craignez plutôt celui qui peut
faire
périr l’âme et le corps dans la
géhenne.
Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il
n’en tombe pas un à terre sans la
volonté de votre
Père.
Et même les cheveux de votre tête sont
tous comptés.
Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de
passereaux.
C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les
hommes,
je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les
cieux;
mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai
aussi devant mon Père qui est dans les cieux.
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre;
je
ne suis pas venu apporter la paix, mais
l’épée.
Car je suis venu mettre la division entre l’homme
et son
père, entre la fille et sa mère, entre la
belle-fille et
sa belle-mère;
et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus
que moi
n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa
fille
plus que moi n’est pas digne de moi;
celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas,
n’est pas digne de moi.
Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa
vie à cause de moi la retrouvera.
Celui qui vous reçoit me reçoit, et
celui qui me
reçoit, reçoit celui qui m’a
envoyé.
Celui qui reçoit un prophète en
qualité de
prophète recevra une récompense de
prophète, et
celui qui reçoit un juste en qualité de juste
recevra une
récompense de juste.
Et quiconque donnera seulement un verre d’eau
froide
à l’un de ces petits parce qu’il est mon
disciple,
je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa
récompense.
Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous
voyez:
les aveugles voient, les boiteux marchent, les
lépreux
sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent,
et
la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
Qu’êtes-vous allés voir au
désert? un roseau agité par le vent?
Mais, qu’êtes-vous allés voir?
un homme
vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui
portent des
habits précieux sont dans les maisons des rois.
Qu’êtes-vous donc allés voir?
un
prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un
prophète.
Car c’est celui dont il est écrit:
Voici,
j’envoie mon messager devant ta face, Pour
préparer ton
chemin devant toi.
Je vous le dis en vérité, parmi ceux
qui sont
nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand
que
Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est
plus grand que lui.
Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à
présent, le royaume des cieux est forcé, et ce
sont les
violents qui s’en emparent.
Car tous les prophètes et la loi ont
prophétisé jusqu’à Jean;
et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est
l’Elie qui devait venir.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
A qui comparerai-je cette génération?
Elle
ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et
qui,
s’adressant à d’autres enfants,
disent: Nous vous avons joué de la
flûte, et vous
n’avez pas dansé; nous avons chanté des
complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent:
Il a un démon.
Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et
ils
disent: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains
et
des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été
justifiée par ses oeuvres.
Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi,
Bethsaïda!
car, si les miracles qui ont été faits au milieu
de vous
avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a
longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac
et la
cendre.
C’est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement,
Tyr et
Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
Et toi, Capernaüm, seras-tu
élevée
jusqu’au ciel? Non. Tu seras abaissée
jusqu’au
séjour des morts; car, si les miracles qui ont
été
faits au milieu de toi avaient été faits dans
Sodome,
elle subsisterait encore aujourd’hui.
C’est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement,
le pays
de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que
tu
as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce
que
tu les as révélées aux enfants.
Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as
voulu ainsi.
Toutes choses m’ont été
données par
mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce
n’est le Père; personne non plus ne
connaît le
Père, si ce n’est le Fils et celui à
qui le Fils
veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je
suis
doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos
âmes.
Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut
faim, lui et ceux qui étaient avec lui;
comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains
de
proposition, qu’il ne lui était pas permis de
manger, non
plus qu’à ceux qui étaient avec lui, et
qui
étaient réservés aux sacrificateurs
seuls?
Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que,
les jours de
sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se
rendre coupables?
Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand
que le temple.
Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir
à la
miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez
pas
condamné des innocents.
Car le Fils de l’homme est maître du
sabbat.
Lequel d’entre vous, s’il n’a
qu’une brebis et
qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira
pour l’en retirer?
Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis!
Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
Etends ta main.
Tout royaume divisé contre lui-même est
dévasté, et toute ville ou maison
divisée contre
elle-même ne peut subsister.
Si Satan chasse Satan, il est divisé contre
lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?
Et si moi, je chasse les démons par
Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils?
C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que
je chasse les
démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.
Ou, comment quelqu’un peut-il entrer dans la maison
d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant
lié cet homme fort? Alors seulement il pillera sa maison.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et
celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
C’est pourquoi je vous dis: Tout
péché et
tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le
blasphème contre l’Esprit ne sera point
pardonné.
Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui
sera
pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il
ne
lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le
siècle à venir.
Ou dites que l’arbre est bon et que son fruit est
bon, ou
dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais;
car
on connaît l’arbre par le fruit.
Races de vipères, comment pourriez-vous dire de
bonnes
choses, méchants comme vous l’êtes? Car
c’est
de l’abondance du coeur que la bouche parle.
L’homme bon tire de bonnes choses de son bon
trésor,
et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son
mauvais
trésor.
Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront
compte
de toute parole vaine qu’ils auront
proférée.
Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes
paroles tu seras condamné.
Une génération méchante et
adultère demande
un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle
que celui
du prophète Jonas.
Car, de même que Jonas fut trois jours et trois
nuits dans
le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de
l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la
terre.
Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du
jugement,
avec cette génération et la condamneront, parce
qu’ils se repentirent à la prédication
de Jonas; et
voici, il y a ici plus que Jonas.
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement,
avec
cette génération et la condamnera, parce
qu’elle
vint des extrémités de la terre pour entendre la
sagesse
de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.
Lorsque l’esprit impur est sorti d’un
homme, il va
par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve
point.
Alors il dit: Je retournerai dans ma maison
d’où je
suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée
et
ornée.
Il s’en va, et il prend avec lui sept autres
esprits plus
méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y
établissent, et la dernière condition de cet
homme est
pire que la première. Il en sera de même pour
cette
génération méchante.
Qui est ma mère, et qui sont mes frères?
Voici ma mère et mes frères.
Car, quiconque fait la volonté de mon
Père qui est
dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma
soeur, et
ma mère.
Un semeur sortit pour semer.
Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du
chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent.
Une autre partie tomba dans les endroits pierreux,
où elle
n’avait pas beaucoup de terre: elle leva aussitôt,
parce
qu’elle ne trouva pas un sol profond;
mais, quand le soleil parut, elle fut
brûlée et sécha, faute de racines.
Une autre partie tomba parmi les épines: les
épines montèrent, et
l’étouffèrent.
Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du
fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Parce qu’il vous a été donné
de
connaître les mystères du royaume des cieux, et
que cela
ne leur a pas été donné.
Car on donnera à celui qui a, et il sera dans
l’abondance, mais à celui qui n’a pas on
ôtera
même ce qu’il a.
C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce
qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en
entendant ils
n’entendent ni ne comprennent.
Et pour eux s’accomplit cette prophétie
d’Esaïe: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne
comprendrez point; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont
endurci
leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur
qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils
n’entendent de
leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur coeur,
Qu’ils
ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et
vos oreilles, parce qu’elles entendent!
Je vous le dis en vérité, beaucoup de
prophètes et de justes ont désiré voir
ce que vous
voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et
ne
l’ont pas entendu.
Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du
semeur.
Lorsqu’un homme écoute la parole du
royaume et ne la
comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a
été semé dans son coeur: cet homme est
celui qui a
reçu la semence le long du chemin.
Celui qui a reçu la semence dans les endroits
pierreux,
c’est celui qui entend la parole et la reçoit
aussitôt avec joie;
mais il n’a pas de racines en lui-même,
il manque de
persistance, et, dès que survient une tribulation ou une
persécution à cause de la parole, il y trouve une
occasion de chute.
Celui qui a reçu la semence parmi les
épines,
c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du
siècle et la séduction des richesses
étouffent
cette parole, et la rendent infructueuse.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre,
c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du
fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente.
Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a
semé une bonne semence dans son champ.
Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema
de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.
Lorsque l’herbe eut poussé et
donné du fruit, l’ivraie parut aussi.
Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui
dire:
Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans
ton
champ? D’où vient donc qu’il y a de
l’ivraie?
Il leur répondit: C’est un ennemi qui a
fait cela.
Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions
l’arracher?
Non, dit-il, de peur qu’en arrachant
l’ivraie, vous ne déraciniez en même
temps le blé.
Laissez croître ensemble l’un et
l’autre
jusqu’à la moisson, et, à
l’époque de
la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord
l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais
amassez
le blé dans mon grenier.
Le royaume des cieux est semblable à un grain de
sénevé qu’un homme a pris et
semé dans son
champ.
C’est la plus petite de toutes les semences; mais,
quand il
a poussé, il est plus grand que les légumes et
devient un
arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses
branches.
Le royaume des cieux est semblable à du levain
qu’une
femme a pris et mis dans trois mesures de farine,
jusqu’à
ce que la pâte soit toute levée.
Celui qui sème la bonne semence, c’est
le Fils de l’homme;
le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont
les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin;
l’ennemi qui l’a semée,
c’est le diable;
la moisson, c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont
les
anges.
Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la
jette au feu, il en sera de même à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui
arracheront de
son royaume tous les scandales et ceux qui commettent
l’iniquité:
et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où
il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le
royaume de
leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre
entende.
Le royaume des cieux est encore semblable
à un
trésor caché dans un champ. L’homme qui
l’a
trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce
qu’il a, et achète ce champ.
Le royaume des cieux est encore semblable à un
marchand qui cherche de belles perles.
Il a trouvé une perle de grand prix; et il est
allé
vendre tout ce qu’il avait, et l’a
achetée.
Le royaume des cieux est encore semblable à un
filet
jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute
espèce.
Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent; et,
après s’être assis sur le rivage, ils
mettent dans
des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais.
Il en sera de même à la fin du monde.
Les anges
viendront séparer les méchants d’avec
les justes,
et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où
il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Avez-vous compris toutes ces choses?
C’est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le
royaume
des cieux est semblable à un maître de maison qui
tire de
son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.
Un prophète n’est
méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.
Ils n’ont pas besoin de s’en aller; donnez-leur
vous-mêmes à manger.
Apportez-les-moi.
Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!
Viens!
Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?
Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu
au profit de votre tradition?
Car Dieu a dit: Honore ton père et ta
mère; et:
Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni
de mort.
Mais vous, vous dites: Celui qui dira à son
père ou
à sa mère: Ce dont j’aurais pu
t’assister est
une offrande à Dieu,
n’est pas tenu d’honorer son
père ou sa
mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au
profit de
votre tradition.
Hypocrites, Esaïe a bien
prophétisé sur vous, quand il a dit:
Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son
coeur est éloigné de moi.
C’est en vain qu’ils
m’honorent, en enseignant
des préceptes qui sont des commandements d’hommes.
Ecoutez, et comprenez.
Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui
souille
l’homme; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce
qui
souille l’homme.
Toute plante que n’a pas plantée mon
Père céleste sera déracinée.
Laissez-les: ce sont des aveugles qui conduisent des
aveugles; si
un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse.
Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence?
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va
dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets?
Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et
c’est ce qui souille l’homme.
Car c’est du coeur que viennent les mauvaises
pensées, les meurtres, les adultères, les
impudicités, les vols, les faux témoignages, les
calomnies.
Voilà les choses qui souillent l’homme;
mais manger
sans s’être lavé les mains, cela ne
souille point
l’homme.
Je n’ai été envoyé
qu’aux brebis perdues de la maison
d’Israël.
Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants,
et de le jeter aux petits chiens.
Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux.
Je suis ému de compassion pour cette foule; car
voilà trois jours qu’ils sont près de
moi, et ils
n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer
à
jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin.
Combien avez-vous de pains?
Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge;
et le matin: Il y aura de l’orage
aujourd’hui,
car le ciel est d’un rouge sombre. Vous savez discerner
l’aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des
temps.
Une génération méchante et
adultère
demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre
miracle
que celui de Jonas.
Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des
sadducéens.
Pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, gens de peu de foi,
sur ce que vous n’avez pas pris de pains?
Etes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous
plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous
avez emportés,
ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de
corbeilles vous avez emportées?
Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au
sujet de
pains que je vous ai parlé? Gardez-vous du levain des
pharisiens
et des sadducéens.
Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme?
Et vous,qui dites-vous que je suis?
Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le
sang qui t’ont révélé cela,
mais c’est
mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre
je
bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour
des morts
ne prévaudront point contre elle.
Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu
lieras
sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu
délieras sur la terre sera délié dans
les cieux.
Arrière de moi, Satan! tu m’es en scandale; car
tes
pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais
celles des
hommes.
Si quelqu’un veut venir après moi,
qu’il
renonce à lui-même, qu’il se charge de
sa croix, et
qu’il me suive.
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui
la perdra à cause de moi la trouvera.
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le
monde,
s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en
échange de son âme?
Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de
son
Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun
selon
ses oeuvres.
Je vous le dis en vérité, quelques-uns
de ceux qui
sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le
Fils de
l’homme venir dans son règne.
Levez-vous, n’ayez pas peur!
Ne parlez à personne de cette vision,
jusqu’à ce
que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts.
Il est vrai qu’Elie doit venir, et
rétablir toutes choses.
Mais je vous dis qu’Elie est
déjà venu,
qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils
l’ont
traité comme ils ont voulu. De même le Fils de
l’homme souffrira de leur part.
Race incrédule et perverse, jusques à
quand
serai-je avec vous? jusques à quand vous supporterai-je?
Amenez-le-moi ici.
C’est à cause de votre
incrédulité. Je
vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi
comme un
grain de sénevé, vous diriez à cette
montagne:
Transporte-toi d’ici là, et elle se
transporterait; rien
ne vous serait impossible.
Mais cette sorte de démon ne sort que par la
prière et par le jeûne.
Le Fils de l’homme doit être
livré entre les mains des hommes;
ils le feront mourir, et le troisième jour il
ressuscitera.
Que t’en semble, Simon? Les rois de la terre, de qui
perçoivent-ils des tributs ou des impôts? de leurs
fils,
ou des étrangers?
Les fils en sont donc exempts.
Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer,
jette
l’hameçon, et tire le premier poisson qui viendra;
ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le,
et
donne-le-leur pour moi et pour toi.
Je vous le dis en vérité, si vous ne vous
convertissez et
si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez
pas
dans le royaume des cieux.
C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce
petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant
comme celui-ci, me reçoit moi-même.
Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits
qui
croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on
suspendît
à son cou une meule de moulin, et qu’on le
jetât au
fond de la mer.
Malheur au monde à cause des scandales! Car il
est
nécessaire qu’il arrive des scandales; mais
malheur
à l’homme par qui le scandale arrive!
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute,
coupe-les et jette-les loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la
vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux pieds ou deux mains
et
d’être jeté dans le feu
éternel.
Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le et
jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie,
n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux
et
d’être jeté dans le feu de la
géhenne.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car
je vous
dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de
mon Père qui est dans les cieux.
Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui
était perdu.
Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que
l’une
d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher
celle qui s’est égarée?
Et, s’il la trouve, je vous le dis en
vérité,
elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se
sont pas égarées.
De même, ce n’est pas la
volonté de votre
Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul
de ces
petits.
Si ton frère a péché, va et
reprends-le
entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu
as
gagné ton frère.
Mais, s’il ne t’écoute pas,
prends avec toi
une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se
règle
sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
S’il refuse de les écouter,
dis-le à
l’Eglise; et s’il refuse aussi
d’écouter
l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un
païen et un
publicain.
Je vous le dis en vérité, tout ce que
vous lierez
sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous
délierez sur la terre sera délié dans
le ciel.
Je vous dis encore que, si deux d’entre vous
s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque,
elle
leur sera accordée par mon Père qui est dans les
cieux.
Car là où deux ou trois sont
assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.
Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais
jusqu’à septante fois sept fois.
C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable
à
un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui
devait dix mille talents.
Comme il n’avait pas de quoi payer, son
maître
ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses
enfants, et
tout ce qu’il avait, et que la dette fût
acquittée.
Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna
devant lui,
et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
Emu de compassion, le maître de ce serviteur le
laissa aller, et lui remit la dette.
Après qu’il fut sorti, ce serviteur
rencontra un de
ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et
l’étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait,
disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en
prison,
jusqu’à ce qu’il eût
payé ce
qu’il devait.
Ses compagnons, ayant vu ce qui était
arrivé,
furent profondément attristés, et ils
allèrent
raconter à leur maître tout ce qui
s’était
passé.
Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui
dit:
Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta
dette,
parce que tu m’en avais supplié;
ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton
compagnon, comme j’ai eu pitié de toi?
Et son maître, irrité, le livra aux
bourreaux,
jusqu’à ce qu’il eût
payé tout ce
qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père
céleste vous
traitera, si chacun de vous ne pardonne à son
frère de
tout son coeur.
N’avez-vous pas lu que le créateur, au
commencement, fit l’homme et la femme
et qu’il dit: C’est pourquoi
l’homme quittera
son père et sa mère, et s’attachera
à sa
femme, et les deux deviendront une seule chair?
Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
Que
l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
C’est à cause de la dureté de votre
coeur que
Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au
commencement, il n’en était pas ainsi.
Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme,
sauf
pour infidélité, et qui en épouse une
autre,
commet un adultère.
Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à
qui cela est donné.
Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre
de leur
mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y
en a
qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du
royaume des
cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.
Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir
à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur
ressemblent.
Pourquoi m ‘interroges-tu sur ce qui est bon? Un seul est le
bon.
Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements.
Tu ne tueras point; tu ne commettras point
d’adultère; tu
ne déroberas point; tu ne diras point de faux
témoignage;
honore ton père et ta mère;
et: tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu
possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un
trésor
dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
Je vous le dis en vérité, un riche
entrera difficilement dans le royaume des cieux.
Je vous le dis encore, il est plus facile à un
chameau de
passer par le trou d’une aiguille qu’à
un riche
d’entrer dans le royaume de Dieu.
Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est
possible.
Je vous le dis en vérité, quand le Fils de
l’homme,
au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône
de sa
gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même
assis sur
douze trônes, et vous jugerez les douze tribus
d’Israël.
Et quiconque aura quitté, à cause de
mon nom, ses
frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa
mère, ou
sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le
centuple, et héritera la vie éternelle.
Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des
derniers seront les premiers.
Car le royaume des cieux est semblable à un
maître
de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des
ouvriers
pour sa vigne.
Il convint avec eux d’un denier par jour, et il
les envoya à sa vigne.
Il sortit vers la troisième heure, et il en vit
d’autres qui étaient sur la place sans rien faire.
Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous
donnerai ce qui sera raisonnable. 20-5 Et ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers la sixième heure et
vers la neuvième, et il fit de même.
Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva
d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit:
Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien
faire?
Ils lui répondirent: C’est que personne
ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur
dit-il.
Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit
à
son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant
des derniers aux premiers.
Ceux de la onzième heure vinrent, et
reçurent chacun un denier.
Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage;
mais ils reçurent aussi chacun un denier.
En le recevant, ils murmurèrent contre le
maître de la maison,
et dirent: Ces derniers n’ont travaillé
qu’une
heure, et tu les traites à l’égal de
nous, qui
avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
Il répondit à l’un
d’eux: Mon ami, je
ne te fais pas tort; n’es-tu pas convenu avec moi
d’un
denier?
Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux
donner à ce dernier autant qu’à toi.
Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que
je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon? -
Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers
seront les derniers.
Voici, nous montons à Jérusalem, et le
Fils de
l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs
et aux
scribes. Ils le condamneront à mort,
et ils le livreront aux païens, pour
qu’ils se moquent
de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le
troisième
jour il ressuscitera.
Que veux-tu?
Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je
dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils.
Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est
d’être assis à ma droite et à
ma gauche, cela
ne dépend pas de moi, et ne sera donné
qu’à
ceux à qui mon Père l’a
réservé.
Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands
les asservissent.
Il n’en sera pas de même au milieu de
vous. Mais
quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit
votre
serviteur;
et quiconque veut être le premier parmi vous,
qu’il soit votre esclave.
C’est ainsi que le Fils de l’homme est
venu, non pour
être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la
rançon de plusieurs.
Que voulez-vous que je vous fasse?
Allez au village qui est devant vous; vous trouverez aussitôt
une
ânesse attachée, et un ânon avec elle;
détachez-les, et amenez-les-moi.
Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous
répondrez: Le Seigneur en a besoin. Et à
l’instant
il les laissera aller.
Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais
vous, vous en faites une caverne de voleurs.
Oui, N’avez-vous jamais lu ces paroles: Tu as
tiré
des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à
la
mamelle?
Que jamais fruit ne naisse de toi!
Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi
et que
vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a
été fait à ce figuier, mais quand vous
diriez
à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans
la mer,
cela se ferait.
Tout ce que vous demanderez avec foi par la
prière, vous le recevrez.
Je vous adresserai aussi une question; et, si vous m’y
répondez, je vous dirai par quelle autorité je
fais ces
choses.
Le baptême de Jean, d’où
venait-il? du ciel, ou des hommes?
Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je
fais ces choses.
Que vous en semble? Un homme avait deux fils; et,
s’adressant au premier, il dit: Mon enfant, va travailler
aujourd’hui dans ma vigne.
Il répondit: Je ne veux pas. Ensuite, il se
repentit, et il alla.
S’adressant à l’autre, il dit
la même
chose. Et ce fils répondit: Je veux bien, seigneur. Et il
n’alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du
père?
Je vous le dis en vérité, les
publicains et les prostituées vous devanceront dans le
royaume de Dieu.
Car Jean est venu à vous dans la voie de la
justice, et
vous n’avez pas cru en lui. Mais les publicains et les
prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu cela, vous
ne
vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui.
Ecoutez une autre parabole. Il y avait un homme,
maître de
maison, qui planta une vigne. Il l’entoura d’une
haie, y
creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il
l’afferma
à des vignerons, et quitta le pays.
Lorsque le temps de la récolte fut
arrivé, il
envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de
sa vigne.
Les vignerons, s’étant saisis de ses
serviteurs,
battirent l’un, tuèrent l’autre, et
lapidèrent le troisième.
Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand
nombre
que les premiers; et les vignerons les traitèrent de la
même manière.
Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du
respect pour mon fils.
Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre
eux:
Voici l’héritier; venez, tuons-le, et
emparons-nous de son
héritage.
Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la
vigne, et le tuèrent.
Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra,
que fera-t-il à ces vignerons?
N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre
qu’ont
rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la
principale de
l’angle; C’est du Seigneur que cela est venu, Et
c’est un prodige à nos yeux?
C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu
vous
sera enlevé, et sera donné à une
nation qui en
rendra les fruits.
Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et
celui sur qui elle tombera sera écrasé.
Le royaume des cieux est semblable à un roi qui
fit des noces pour son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient
invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant:
Dites aux
conviés: Voici, j’ai préparé
mon festin; mes
boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est
prêt, venez aux noces.
Mais, sans s’inquiéter de
l’invitation, ils
s’en allèrent, celui-ci à son champ,
celui-là à son trafic;
et les autres se saisirent des serviteurs, les
outragèrent et les tuèrent.
Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit
périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont
prêtes; mais les conviés n’en
étaient pas
dignes.
Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous
ceux que vous trouverez.
Ces serviteurs allèrent dans les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils
trouvèrent,
méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de
convives.
Le roi entra pour voir ceux qui étaient
à table, et
il aperçut là un homme qui
n’avait pas
revêtu un habit de noces.
Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans
avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.
Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et
jetez-le dans les ténèbres du dehors,
où il y aura
des pleurs et des grincements de dents.
Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu
d’élus.
Pourquoi me tentez-vous, hypocrites?
Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut.
De qui sont cette effigie et cette inscription?
Rendez donc à César ce qui est à
César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne
comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu.
Car, à la résurrection, les hommes ne
prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils
seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
Pour ce qui est de la résurrection des morts,
n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit:
Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu
d’Isaac, et le
Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des
vivants.
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton
âme, et de toute ta pensée.
C’est le premier et le plus grand commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton
prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépendent toute la loi
et les prophètes.
Que pensez-vous du Christ? De qui est-il fils?
Comment donc David, animé par l’Esprit,
l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit:
Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi
à ma
droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied?
Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il
son fils?
Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de
Moïse.
Faites donc et observez tout ce qu’ils vous
disent; mais
n’agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font
pas.
Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les
épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du
doigt.
Ils font toutes leurs actions pour être vus des
hommes.
Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de
longues
franges à leurs vêtements;
ils aiment la première place dans les festins, et
les premiers sièges dans les synagogues;
ils aiment à être salués
dans les places
publiques, et à être appelés par les
hommes Rabbi,
Rabbi.
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est
votre Maître, et vous êtes tous frères.
Et n’appelez personne sur la terre votre
père; car
un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre
Directeur, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Quiconque s’élèvera sera
abaissé, et quiconque s’abaissera sera
élevé.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y
entrez
pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas
entrer ceux
qui veulent entrer.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites
pour
l’apparence de longues prières; à cause
de cela,
vous serez jugés plus sévèrement.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte;
et,
quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la
géhenne deux fois plus que vous.
Malheur à vous, conducteurs aveugles! qui dites:
Si
quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien; mais,
si
quelqu’un jure par l’or du temple, il est
engagé.
Insensés et aveugles! lequel est le plus grand,
l’or, ou le temple qui sanctifie l’or?
Si quelqu’un, dites-vous encore, jure par
l’autel,
ce n’est rien; mais, si quelqu’un jure par
l’offrande
qui est sur l’autel, il est engagé.
Aveugles! lequel est le plus grand, l’offrande, ou
l’autel qui sanctifie l’offrande?
Celui qui jure par l’autel jure par
l’autel et par tout ce qui est dessus;
celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui
qui l’habite;
et celui qui jure par le ciel jure par le trône de
Dieu et par celui qui y est assis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et
du
cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la
justice, la miséricorde et la
fidélité:
c’est là ce qu’il fallait pratiquer,
sans
négliger les autres choses.
Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez
le chameau.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que
vous
nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans
ils
sont pleins de rapine et d’intempérance.
Pharisien aveugle! nettoie premièrement
l’intérieur de la coupe et du plat, afin que
l’extérieur aussi devienne net.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui
paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins
d’ossements de morts et de toute espèce
d’impuretés.
Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux
hommes,
mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et
d’iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce
que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et
ornez les
sépulcres des justes,
et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de
nos
pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour
répandre le sang des prophètes.
Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes
que vous
êtes les fils de ceux qui ont tué les
prophètes.
Comblez donc la mesure de vos pères.
Serpents, race de vipères! comment
échapperez-vous au châtiment de la
géhenne?
C’est pourquoi, voici, je vous envoie des
prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et
crucifierez
les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous
les persécuterez de ville en ville,
afin que retombe sur vous tout le sang innocent
répandu
sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste
jusqu’au sang
de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le
temple
et l’autel.
Je vous le dis en vérité, tout cela
retombera sur cette génération.
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les
prophètes
et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois
ai-je
voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins
sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu!
Voici, votre maison vous sera laissée
déserte;
car, je vous le dis, vous ne me verrez plus
désormais,
jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit
celui qui
vient au nom du Seigneur!
Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité,
il ne
restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.
Prenez garde que personne ne vous séduise.
Car plusieurs viendront sous mon nom, disant:
C’est moi
qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.
Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres:
gardez-vous d’être troublés, car il faut
que ces
choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s’élèvera contre
une nation, et
un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des
famines et des tremblements de terre.
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous
fera
mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à
cause
de mon nom.
Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se
haïront les uns les autres.
Plusieurs faux prophètes
s’élèveront, et ils
séduiront beaucoup de gens.
Et, parce que l’iniquité se sera accrue,
la charité du plus grand nombre se refroidira.
Mais celui qui persévérera
jusqu’à la fin sera sauvé.
Cette bonne nouvelle du royaume sera
prêchée dans le
monde entier, pour servir de témoignage à toutes
les
nations. Alors viendra la fin.
C’est pourquoi, lorsque vous verrez
l’abomination de
la désolation, dont a parlé le
prophète Daniel,
établie en lieu saint, que celui qui lit fasse attention! -
alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans
les montagnes;
que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre
ce qui est dans sa maison;
et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en
arrière pour prendre son manteau.
Malheur aux femmes qui seront enceintes et à
celles qui allaiteront en ces jours-là!
Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver,
ni un jour de sabbat.
Car alors, la détresse sera si grande
qu’il
n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde
jusqu’à présent, et qu’il
n’y en aura
jamais.
Et, si ces jours n’étaient
abrégés,
personne ne serait sauvé; mais, à cause des
élus,
ces jours seront abrégés.
Si quelqu’un vous dit alors: Le Christ est ici, ou:
Il est
là, ne le croyez pas. Car il
s’élèvera
de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands
prodiges et des miracles, au point de séduire,
s’il
était possible, même les élus.
Voici, je vous l’ai annoncé
d’avance.
Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert,
n’y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez
pas.
Car, comme l’éclair part de
l’orient et se
montre jusqu’en occident, ainsi sera
l’avènement du
Fils de l’homme.
En quelque lieu que soit le cadavre, là
s’assembleront les aigles.
Aussitôt après ces jours de
détresse, le
soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa
lumière,
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux
seront ébranlées.
Alors le signe du Fils de l’homme
paraîtra dans le
ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le
Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec
puissance et une grande gloire.
Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils
rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une
extrémité des cieux jusqu’à
l’autre.
Instruisez-vous par une comparaison tirée du
figuier.
Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles
poussent, vous connaissez que l’été est
proche.
De même, quand vous verrez toutes ces choses,
sachez que le Fils de l’homme est proche, à la
porte.
Je vous le dis en vérité, cette
génération ne passera point, que tout cela
n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront
point.
Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne
le sait,
ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.
Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de
même à l’avènement du Fils de
l’homme.
Car, dans les jours qui
précédèrent le
déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et
mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où
Noé entra
dans l’arche;
et ils ne se doutèrent de rien,
jusqu’à ce
que le déluge vînt et les emportât tous:
il en sera
de même à l’avènement du Fils
de
l’homme.
Alors, de deux hommes qui seront dans un champ,
l’un sera pris et l’autre laissé;
de deux femmes qui moudront à la meule,
l’une sera prise et l’autre laissée.
Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre
Seigneur viendra.
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait
à
quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne
laisserait pas percer sa maison.
C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous
prêts, car le
Fils de l’homme viendra à l’heure
où vous
n’y penserez pas.
Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que
son
maître a établi sur ses gens, pour leur donner la
nourriture au temps convenable?
Heureux ce serviteur, que son maître, à
son arrivée, trouvera faisant ainsi!
Je vous le dis en vérité, il
l’établira sur tous ses biens.
Mais, si c’est un méchant serviteur, qui
dise en lui-même: Mon maître tarde à
venir,
s’il se met à battre ses compagnons,
s’il mange et boit avec les ivrognes,
le maître de ce serviteur viendra le jour
où il ne
s’y attend pas et à l’heure
qu’il ne
connaît pas,
il le mettra en pièces, et lui donnera sa part
avec les
hypocrites: c’est là qu’il y aura des
pleurs et des
grincements de dents.
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix
vierges
qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la
rencontre de
l’époux.
Cinq d’entre elles étaient folles, et
cinq sages.
Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point
d’huile avec elles;
mais les sages prirent, avec leurs lampes, de
l’huile dans des vases.
Comme l’époux tardait, toutes
s’assoupirent et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, on cria: Voici
l’époux, allez à sa rencontre!
Alors toutes ces vierges se
réveillèrent, et
préparèrent leurs lampes.
Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car
nos lampes s’éteignent.
Les sages répondirent: Non; il n’y en
aurait pas
assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en
vendent, et achetez-en pour vous.
Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux
arriva; celles qui étaient prêtes
entrèrent avec
lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur,
Seigneur, ouvre-nous.
Mais il répondit: Je vous le dis en
vérité, je ne vous connais pas.
Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni
l’heure.
Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un
voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.
Il donna cinq talents à l’un, deux
à
l’autre, et un au troisième, à chacun
selon sa
capacité, et il partit. 25-16 Aussitôt
celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents.
De même, celui qui avait reçu les deux
talents en gagna deux autres.
Celui qui n’en avait reçu
qu’un alla faire un
creux dans la terre, et cacha l’argent de son
maître.
Longtemps après, le maître de ces
serviteurs revint, et leur fit rendre compte.
Celui qui avait reçu les cinq talents
s’approcha, en
apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as
remis
cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres.
Son maître lui dit: C’est bien, bon et
fidèle
serviteur; tu as été fidèle en peu de
chose, je te
confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
Celui qui avait reçu les deux talents
s’approcha
aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents;
voici,
j’en ai gagné deux autres.
Son maître lui dit: C’est bien, bon et
fidèle
serviteur; tu as été fidèle en peu de
chose, je te
confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître.
Celui qui n’avait reçu qu’un
talent
s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es
un
homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas
semé, et
qui amasses où tu n’as pas vanné;
j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton
talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi.
Son maître lui répondit: Serviteur
méchant et
paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai
pas
semé, et que j’amasse où je
n’ai pas
vanné;
il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et,
à mon retour, j’aurais retiré ce qui
est à
moi avec un intérêt.
Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui
a les dix talents.
Car on donnera à celui qui a, et il sera dans
l’abondance, mais à celui qui n’a pas on
ôtera
même ce qu’il a.
Et le serviteur inutile, jetez-le dans les
ténèbres
du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de
dents.
Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
avec
tous les anges, il s’assiéra sur le
trône de sa
gloire.
Toutes les nations seront assemblées devant lui.
Il
séparera les uns d’avec les autres, comme le
berger
sépare les brebis d’avec les boucs;
et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs
à sa gauche.
Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite:
Venez,
vous qui êtes bénis de mon Père; prenez
possession
du royaume qui vous a été
préparé
dès la fondation du monde.
Car j’ai eu faim, et vous m’avez
donné
à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez
donné
à boire; j’étais étranger,
et vous
m’avez recueilli;
j’étais nu, et vous m’avez
vêtu;
j’étais malade, et vous m’avez
visité;
j’étais en prison, et vous êtes venus
vers moi.
Les justes lui répondront: Seigneur, quand
t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous
donné
à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous
donné
à boire?
Quand t’avons-nous vu étranger, et
t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous
vêtu?
Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et
sommes-nous allés vers toi?
Et le roi leur répondra: Je vous le dis en
vérité, toutes les fois que vous avez fait ces
choses
à l’un de ces plus petits de mes
frères,
c’est à moi que vous les avez faites.
Ensuite il dira à ceux qui seront à sa
gauche:
Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui
a
été préparé pour le diable
et pour ses
anges.
Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas
donné
à manger; j’ai eu soif, et vous ne
m’avez pas
donné à boire;
j’étais étranger, et vous ne
m’avez pas
recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez
pas
vêtu; j’étais malade et en prison, et
vous ne
m’avez pas visité.
Ils répondront aussi: Seigneur, quand
t’avons-nous
vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade,
ou
en prison, et ne t’avons-nous pas assisté?
Et il leur répondra: Je vous le dis en
vérité, toutes les fois que vous n’avez
pas fait
ces choses à l’un de ces plus petits,
c’est à
moi que vous ne les avez pas faites.
Et ceux-ci iront au châtiment éternel,
mais les justes à la vie éternelle.
Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le
Fils de
l’homme sera livré pour être
crucifié.
Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Elle a fait
une bonne action à mon égard;
car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne
m’avez pas toujours.
En répandant ce parfum sur mon corps, elle
l’a fait pour ma sépulture.
Je vous le dis en vérité, partout
où cette
bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier,
on
racontera aussi en mémoire de cette femme ce
qu’elle a
fait.
Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz: Le
maître
dit: Mon temps est proche; je ferai chez toi la Pâque avec
mes
disciples.
Je vous le dis en vérité,
l’un de vous me livrera.
Celui qui a mis avec moi la main dans le plat, c’est celui
qui me livrera.
Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui
est
écrit de lui. Mais malheur à l’homme
par qui le
Fils de l’homme est livré! Mieux vaudrait pour cet
homme
qu’il ne fût pas né.
Tu l’as dit.
Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Buvez-en tous;
car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui
est
répandu pour plusieurs, pour la rémission des
péchés.
Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce
fruit de
la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai
du nouveau
avec vous dans le royaume de mon Père.
Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute;
car
il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis du
troupeau
seront dispersées.
Mais, après que je serai ressuscité, je
vous précèderai en Galilée.
Je te le dis en vérité, cette nuit
même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.
Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour
prier.
Mon âme est triste jusqu’à la mort;
restez ici, et veillez avec moi.
Mon Père, s’il est possible, que cette coupe
s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je
veux, mais
ce que tu veux.
Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi!
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la
tentation;
l’esprit est bien disposé, mais la chair est
faible.
Mon Père, s’il n’est pas possible que
cette coupe
s’éloigne sans que je la boive, que ta
volonté soit
faite!
Vous dormez maintenant, et vous vous reposez! Voici,
l’heure est proche, et le Fils de l’homme est
livré
aux mains des pécheurs.
Levez-vous, allons; voici, celui qui me livre
s’approche.
Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le.
Remets ton épée à sa place; car tous
ceux qui
prendront l’épée périront
par
l’épée.
Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père,
qui me
donnerait à l’instant plus de douze
légions
d’anges?
Comment donc s’accompliraient les Ecritures,
d’après lesquelles il doit en être ainsi?
Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des
épées et des bâtons, pour vous emparer
de moi.
J’étais tous les jours assis parmi vous,
enseignant dans
le temple, et vous ne m’avez pas saisi.
Mais tout cela est arrivé afin que les
écrits des prophètes fussent accomplis.
Je puis détruire le temple de Dieu, et le
rebâtir en trois jours.
Tu l’as dit. De plus, je vous le
déclare, vous
verrez désormais le Fils de l’homme assis
à la
droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du
ciel.
Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.
Tu le dis.
Eli, Eli, lama sabachthani?
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?
Je vous salue.
Ne craignez pas; allez dire à mes frères de se
rendre en
Galilée: c’est là qu’ils me
verront.
Tout pouvoir m’a été
donné dans le ciel et sur la terre.
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les
baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
et enseignez-leur à observer tout ce que je vous
ai
prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin du monde.