Que cherchez-vous?
Venez et voyez.
Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas
Suis-moi.
Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a
point de fraude.
Avant que Philippe t’appelât, quand tu
étais sous le figuier, je t’ai vu.
Parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le
figuier, tu crois; tu verras de plus grandes choses que celles-ci.
En vérité, en vérité, vous
verrez
désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et
descendre sur le Fils de l’homme.
Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure
n’est pas encore venue.
Remplissez d’eau ces vases.
Puisez maintenant et portez-en à l’ordonnateur du
repas.
Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon
Père une maison de trafic.
Détruisez ce temple, et en trois jours je le
relèverai.
En vérité, en vérité, je te
le dis, si un
homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
En vérité, en vérité, je te
le dis, si un
homme ne naît d ‘eau et d’Esprit, il ne
peut entrer
dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est
né de l’Esprit est esprit.
Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il
faut que vous naissiez de nouveau.
Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais
tu
ne sais d’où il vient, ni où il va. Il
en est ainsi
de tout homme qui est né de l’Esprit.
Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces
choses!
En vérité, en vérité, je te
le dis, nous
disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce
que
nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses
terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses
célestes?
Personne n’est monté au ciel, si ce
n’est celui qui
est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel.
Et comme Moïse éleva le serpent dans le
désert, il
faut de même que le Fils de l’homme soit
élevé,
afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse
point,
mais qu’il ait la vie éternelle.
Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le
monde pour
qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit
sauvé par
lui.
Celui qui croit en lui n’est point jugé;
mais celui
qui ne croit pas est déjà jugé, parce
qu’il
n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et ce jugement c’est que, la lumière
étant venue
dans le monde, les hommes ont préféré
les
ténèbres à la lumière,
parce que leurs
oeuvres étaient mauvaises.
Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point
à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient
dévoilées;
mais celui qui agit selon la vérité vient
à la
lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées,
parce
qu’elles sont faites en Dieu.
Donne-moi à boire.
Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi
à boire! tu lui aurais toi-même demandé
à
boire, et il t’aurait donné de l’eau
vive.
Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai
n’aura
jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui
une
source d’eau qui jaillira jusque dans la vie
éternelle.
Va, appelle ton mari, et viens ici.
Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari.
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est
pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
Femme, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni
sur cette
montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le
Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que
nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient, et elle est déjà
venue,
où les vrais adorateurs adoreront le Père en
esprit et en
vérité; car ce sont là les adorateurs
que le
Père demande.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent
l’adorent en esprit et en vérité.
Je le suis, moi qui te parle.
J’ai à manger une nourriture que vous ne
connaissez pas.
Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m
‘a envoyé, et d’accomplir son oeuvre.
Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois
jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez
les yeux,
et regardez les champs qui déjà blanchissent pour
la
moisson.
Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits
pour
la vie éternelle, afin que celui qui sème et
celui qui
moissonne se réjouissent ensemble.
Car en ceci ce qu’on dit est vrai: Autre est celui qui
sème, et autre celui qui moissonne.
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez
pas
travaillé; d’autres ont travaillé, et
vous
êtes entrés dans leur travail.
Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.
Va, ton fils vit.
Ton fils vit.
Veux-tu être guéri?
Lève-toi, prends ton lit, et marche.
Prends ton lit, et marche.
Voici, tu as été guéri; ne
pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive
quelque chose de pire.
Mon Père agit jusqu’à
présent; moi aussi, j’agis.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, le
Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce
qu’il voit faire au Père; et tout ce que le
Père
fait, le Fils aussi le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce
qu’il
fait; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin
que vous soyez dans l’étonnement.
Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie,
ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au
Fils,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.
Celui
qui n’honore pas le Fils n’honore pas le
Père qui
l’a envoyé.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui
qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui
m’a
envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en
jugement,
mais il est passé de la mort à la vie.
En vérité, en vérité, je
vous le dis,
l’heure vient, et elle est déjà venue,
où
les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui
l’auront entendue vivront.
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il
a donné au Fils d’avoir la vie en
lui-même.
Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il
est Fils de l’homme.
Ne vous étonnez pas de cela; car l’heure vient
où
tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix,
et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la
vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
Je ne puis rien faire de moi-même: selon que
j’entends, je
juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma
volonté, mais la volonté de celui qui
m’a
envoyé.
Si c’est moi qui rends témoignage de
moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.
Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais
que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.
Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu
témoignage à la vérité.
Pour moi ce n’est pas d’un homme que je
reçois le
témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez
sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous
avez
voulu vous réjouir une heure à sa
lumière.
Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de
Jean; car
les oeuvres que le Père m’a donné
d’accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais,
témoignent de moi que c’est le Père qui
m’a
envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé a rendu
lui-même
témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa
voix,
vous n’avez point vu sa face,
et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas
à celui qu’il a envoyé.
Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie
éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage
de moi.
Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
Je ne tire pas ma gloire des hommes.
Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour
de Dieu.
Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas;
si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des
autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père;
celui
qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis
votre
espérance.
Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce
qu’il a écrit de moi.
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment
croirez-vous à mes paroles?
Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens
aient à manger?
Faites-les asseoir.
Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
C’est moi; n’ayez pas peur!
En vérité, en vérité, je
vous le dis, vous
me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que
vous avez mangé des pains et que vous avez
été
rassasiés.
Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour
celle
qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de
l’homme vous donnera; car c’est lui que le
Père, que
Dieu a marqué de son sceau.
L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui
qu’il a envoyé.
En vérité, en vérité, je
vous le dis,
Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon
Père vous donne le vrai pain du ciel;
car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui
donne la vie au monde.
Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi
n’aura
jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne
croyez point.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi,
et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi;
car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté,
mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m’a envoyé,
c’est
que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a
donné,
mais que je le ressuscite au dernier jour.
La volonté de mon Père, c’est que
quiconque voit le
Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le
ressusciterai au dernier jour.
Je suis le pain qui est descendu du ciel.
Ne murmurez pas entre vous.
Nul ne peut venir à moi, si le Père qui
m’a
envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au
dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous
enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le
Père et a
reçu son enseignement vient à moi.
C’est que nul n’a vu le Père, sinon
celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Je suis le pain de vie.
Vos pères ont mangé la manne dans le
désert, et ils sont morts.
C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en
mange ne meure point.
Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un
mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je
donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du
monde.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, si
vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne
buvez
son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie
éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un
breuvage.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je
demeure en lui.
Comme le Père qui est vivant m’a
envoyé, et que je
vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en
est pas
comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui
sont
morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Cela vous scandalise-t-il?
Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il
était auparavant?…
C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de
rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point.
C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir
à moi,
si cela ne lui a été donné par le
Père.
Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?
N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et
l’un de vous est un démon!
Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est
toujours prêt.
Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je
rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.
Montez, vous, à cette fête; pour moi, je
n’y monte
point, parce que mon temps n’est pas encore accompli.
Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a
envoyé.
Si quelqu’un veut faire sa volonté, il
connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon
chef.
Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui
cherche la gloire de celui qui l’a envoyé,
celui-là
est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.
Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? Et nul de
vous
n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me
faire mourir?
J’ai fait une oeuvre, et vous en êtes tous
étonnés.
Moïse vous a donné la circoncision, -non
qu’elle
vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, -et vous
circoncisez un homme le jour du sabbat.
Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin
que
la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous
irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un
homme tout
entier le jour du sabbat?
Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.
Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis! Je
ne suis
pas venu de moi-même: mais celui qui m’a
envoyé est
vrai, et vous ne le connaissez pas.
Moi, je le connais; car je viens de lui, et c’est lui qui
m’a envoyé.
Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en
vais vers celui qui m’a envoyé.
Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir
où je serai.
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi,
et qu’il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de
son sein, comme dit l’Ecriture.
Que celui de vous qui est sans péché jette le
premier la pierre contre elle.
Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne
t’a-t-il condamnée?
Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera
pas
dans les ténèbres, mais il aura la
lumière de la
vie.
Quoique je rende témoignage de moi-même, mon
témoignage est vrai, car je sais d’où
je suis venu
et où je vais; mais vous, vous ne savez
d’où je
viens ni où je vais.
Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne.
Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le
Père qui m’a envoyé est avec moi.
Il est écrit dans votre loi que le témoignage de
deux hommes est vrai;
je rends témoignage de moi-même, et le
Père qui m’a envoyé rend
témoignage de moi.
Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me
connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.
Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans
votre
péché; vous ne pouvez venir où je vais.
Vous ne pouvez venir où je vais?
Vous êtes d ‘en bas; moi, je suis d’en
haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos
péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis,
vous
mourrez dans vos péchés.
Ce que je vous dis dès le commencement.
J’ai beaucoup de choses à dire de vous et
à juger
en vous; mais celui qui m’a envoyé est vrai, et ce
que
j’ai entendu de lui, je le dis au monde.
Quand vous aurez élevé le Fils de
l’homme, alors
vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de
moi-même, mais que je parle selon ce que le Père
m’a
enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne
m’a pas
laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est
agréable.
Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes
disciples;
vous connaîtrez la vérité, et la
vérité vous affranchira.
En vérité, en vérité, je
vous le dis,
quiconque se livre au péché est esclave du
péché.
Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils
y demeure toujours.
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement
libres.
Je sais que vous êtes la postérité
d’Abraham;
mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne
pénètre pas en vous.
Je dis ce que j’ai vu chez mon Père; et vous, vous
faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.
Notre père, c’est Abraham. Jésus leur
dit: Si vous
étiez enfants d’Abraham, vous feriez les oeuvres
d’Abraham.
Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui
vous ai
dit la vérité que j’ai entendue de
Dieu. Cela,
Abraham ne l’a point fait.
Vous faites les oeuvres de votre père.
Si Dieu était votre Père, vous
m’aimeriez, car
c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis
pas
venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a
envoyé.
Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez
écouter ma parole.
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les
désirs de votre père. Il a
été meurtrier
dès le commencement, et il ne se tient pas dans la
vérité, parce qu’il n’y a pas
de
vérité en lui. Lorsqu’il
profère le
mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le
père du mensonge.
Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me
croyez pas.
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la
vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous
n’écoutez pas, parce que vous
n’êtes pas de
Dieu.
Je n’ai point de démon; mais j’honore
mon Père, et vous m’outragez.
Je ne cherche point ma gloire; il en est un qui la cherche et qui juge.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, si
quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien.
C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites
être votre Dieu,
et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je
disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous,
un
menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole.
Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce
qu’il
verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est
réjoui.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis.
Ce n’est pas que lui ou ses parents aient
péché;
mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient
manifestées
en lui.
Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de
celui
qui m’a envoyé; la nuit vient, où
personne ne peut
travailler.
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du
monde.
Va, et lave-toi au réservoir de Siloé,
Va au réservoir de Siloé, et lave-toi.
Crois-tu au Fils de Dieu?
Tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui.
Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne
voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.
Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de
péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons.
C’est pour cela que votre péché
subsiste.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui
qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y
monte
par ailleurs, est un voleur et un brigand.
Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par
leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche
devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles
connaissent sa voix.
Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin
de
lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des
étrangers.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands;
mais les brebis ne les ont point écoutés.
Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera
sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des
pâturages.
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et
détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la
vie, et
qu’elles soient dans l’abondance.
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à
qui
n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne
les
brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire,
et qu’il ne se met point en peine des brebis.
Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
comme le Père me connaît et comme je connais le
Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de
cette
bergerie; celles-là, il faut que je les amène;
elles
entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de
la reprendre.
Personne ne me l’ôte, mais je la donne de
moi-même;
j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de
la
reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu
de mon
Père.
Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je
fais
au nom de mon Père rendent témoignage de moi.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas
de mes brebis.
Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle; et elles ne
périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand
que tous;
et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
Moi et le Père nous sommes un.
Je vous ai fait voir plusieurs bonnes oeuvres venant de mon
Père: pour laquelle me lapidez-vous?
N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai
dit: Vous êtes des dieux?
Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de
Dieu a
été adressée, et si
l’Ecriture ne peut
être anéantie,
celui que le Père a sanctifié et
envoyé dans le
monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que
j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu.
Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.
Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point,
croyez
à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le
Père est en moi et que je suis dans le Père.
Cette maladie n’est point à la mort; mais elle est
pour la
gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par
elle.
Retournons en Judée.
N’y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu’un
marche
pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la
lumière de ce monde;
mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce
que la lumière n’est pas en lui.
Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller.
Lazare est mort.
Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me
réjouis
de ce que je n’étais pas là. Mais
allons vers lui.
Ton frère ressuscitera.
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi
vivra, quand même il serait mort;
et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?
Où l’avez-vous mis?
Otez la pierre.
Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu?
Père, je te rends grâces de ce que tu
m’as exaucé.
Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais
j’ai
parlé à cause de la foule qui
m’entoure, afin
qu’ils croient que c’est toi qui m’as
envoyé.
Lazare, sors!
Déliez-le, et laissez-le aller.
Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.
Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez
pas toujours.
L’heure est venue où le Fils de l’homme
doit être glorifié.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, si le
grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il
reste
seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde
la conservera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un me sert, qu’il me suive; et
là
où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si
quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
Maintenant mon âme est troublée. Et que
dirai-je?…
Père, délivre-moi de cette heure?…
Mais
c’est pour cela que je suis venu jusqu’à
cette heure.
Père, glorifie ton nom!
Ce n’est pas à cause de moi que cette voix
s’est fait entendre; c’est à cause de
vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce
monde sera jeté dehors.
Et moi, quand j’aurai été
élevé de la terre, j’attirerai tous les
hommes à moi.
La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de
vous.
Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les
ténèbres ne vous surprennent point: celui qui
marche dans
les ténèbres ne sait où il va.
Pendant que vous avez la lumière, croyez en la
lumière,
afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus
dit ces
choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux.
Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui
qui m’a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé.
Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que
quiconque
croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce
n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le
monde, mais pour sauver le monde.
Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son
juge; la parole que j’ai annoncée, c’est
elle qui le
jugera au dernier jour.
Car je n’ai point parlé de moi-même;
mais le
Père, qui m’a envoyé, m’a
prescrit
lui-même ce que je dois dire et annoncer.
Et je sais que son commandement est la vie éternelle.
C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le
Père me les a dites.
Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le
comprendras bientôt.
Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi.
Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les
pieds
pour être entièrement pur; et vous êtes
purs, mais
non pas tous.
Comprenez-vous ce que je vous ai fait?
Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites
bien, car je le suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le
Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux
autres;
car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme
je vous ai fait.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, le
serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni
l’apôtre plus grand que celui qui l’a
envoyé.
Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous
les pratiquiez.
Ce n’est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que
j’ai choisis. Mais il faut que l’Ecriture
s’accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain A
levé son
talon contre moi.
Dès à présent je vous le dis, avant
que la chose
arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez
à ce
que je suis.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui
qui reçoit celui que j’aurai envoyé me
reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit
celui qui
m’a envoyé.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, l’un de vous me livrera.
C’est celui à qui je donnerai le morceau
trempé.
Ce que tu fais, fais-le promptement.
Maintenant, le Fils de l’homme a été
glorifié, et Dieu a été
glorifié en lui.
Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu
aussi le
glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt.
Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me
chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez
venir
où je vais, je vous le dis aussi maintenant.
Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres;
comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les
autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes
disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me
suivras plus tard.
Tu donneras ta vie pour moi! En vérité, en
vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que
tu ne
m’aies renié trois fois.
Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si
cela
n’était pas, je vous l’aurais dit. Je
vais vous
préparer une place.
Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous
aurai
préparé une place, je reviendrai, et je vous
prendrai
avec moi, afin que là où je suis vous y soyez
aussi.
Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne
vient au Père que par moi.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon
Père.
Et dès maintenant vous le connaissez, et vous
l’avez vu.
Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas
connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père;
comment
dis-tu: Montre-nous le Père?
Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le
Père
est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de
moi-même; et le Père qui demeure en moi,
c’est lui
qui fait les oeuvres.
Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est
en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui
qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de
plus grandes, parce que je m’en vais au Père;
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le
Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre
consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec
vous,
l’Esprit de vérité, que le monde ne
peut recevoir,
parce qu’il ne le voit point et ne le connaît
point; mais
vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous
me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon
Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui
qui
m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de
mon
Père, je l’aimerai, et je me ferai
connaître
à lui.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon
Père l’aimera; nous viendrons à lui, et
nous ferons
notre demeure chez lui.
Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la
parole
que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père
qui
m’a envoyé.
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père
enverra
en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce
que je vous ai dit.
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas
comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne
s’alarme point.
Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m’en vais, et je
reviens
vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez
de ce
que je vais au Père; car le Père est plus grand
que moi.
Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles
arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez.
Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde
vient. Il n’a rien en moi;
mais afin que le monde sache que j’aime le Père,
et que
j’agis selon l’ordre que le Père
m’a
donné, levez-vous, partons d’ici.
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le
retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il
l’émonde, afin qu’il porte encore plus
de fruit.
Déjà vous êtes purs, à cause
de la parole que je vous ai annoncée.
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de
lui-même porter du fruit, s’il ne demeure
attaché au
cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en
moi
et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne
pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté
dehors,
comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments,
on
les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez
ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon
Père sera glorifié, et que vous serez mes
disciples.
Comme le Père m’a aimé, je vous ai
aussi aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de
même que j’ai gardé les commandements de
mon
Père, et que je demeure dans son amour.
Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre
joie soit parfaite.
C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas
ce que fait son maître; mais je vous ai appelés
amis,
parce que je vous ai fait connaître tout ce que
j’ai appris
de mon Père.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je
vous ai
choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que
vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous
demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les
autres.
Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a
haï avant vous.
Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est
à
lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et
que je
vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde
vous hait.
Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur
n’est pas plus grand que son maître.
S’ils
m’ont persécuté, ils vous
persécuteront
aussi; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont
aussi la
vôtre.
Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom,
parce
qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a
envoyé.
Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse
point
parlé, ils n’auraient pas de
péché; mais
maintenant ils n’ont aucune excuse de leur
péché.
Celui qui me hait, hait aussi mon Père.
Si je n’avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre
n’a faites, ils n’auraient pas de
péché; mais
maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon
Père.
Mais cela est arrivé afin que
s’accomplît la parole
qui est écrite dans leur loi: Ils m’ont
haï sans
cause.
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du
Père, l’Esprit de vérité,
qui vient du
Père, il rendra témoignage de moi;
et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous
êtes avec moi dès le commencement.
Je vous ai dit ces choses, afin qu’elles ne soient pas pour
vous une occasion de chute.
Ils vous excluront des synagogues; et même l’heure
vient
où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte
à
Dieu.
Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni
le Père ni moi.
Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l’heure sera
venue,
vous vous souveniez que je vous les ai dites. Je ne vous en ai pas
parlé dès le commencement, parce que
j’étais
avec vous.
Maintenant je m’en vais vers celui qui m’a
envoyé, et aucun de vous ne me demande: Où vas-tu?
Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre
coeur.
Cependant je vous dis la vérité: il vous est
avantageux
que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le
consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais,
je
vous l’enverrai.
Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le
péché, la justice, et le jugement:
en ce qui concerne le péché, parce
qu’ils ne croient pas en moi;
la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me
verrez plus;
le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais
vous ne pouvez pas les porter maintenant.
Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de
vérité,
il vous conduira dans toute la vérité; car il ne
parlera
pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura
entendu,
et il vous annoncera les choses à venir.
Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est
à moi, et vous l’annoncera.
Tout ce que le Père a est à moi; c’est
pourquoi
j’ai dit qu’il prend de ce qui est à
moi, et
qu’il vous l’annoncera.
Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un
peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père.
Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j’ai dit:
Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus; et puis encore un
peu de temps, et vous me verrez.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, vous
pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira:
vous
serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie.
La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la
tristesse,
parce que son heure est venue; mais, lorsqu’elle a
donné
le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la
souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce
qu’un
homme est né dans le monde.
Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais
je
vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous
ravira
votre joie.
En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur
rien. En
vérité, en vérité, je vous
le dis, ce que
vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.
Jusqu’à présent vous n’avez
rien
demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que
votre
joie soit parfaite.
Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient
où
je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous
parlerai
ouvertement du Père.
En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je
prierai le Père pour vous;
car le Père lui-même vous aime, parce que vous
m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis
sorti de
Dieu.
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde;
maintenant je quitte le monde, et je vais au Père.
Vous croyez maintenant.
Voici, l’heure vient, et elle est déjà
venue,
où vous serez dispersés chacun de son
côté,
et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car
le
Père est avec moi.
Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous
aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage,
j’ai
vaincu le monde.
Père, l’heure est venue! Glorifie ton Fils, afin
que ton Fils te glorifie,
selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin
qu’il accorde la vie éternelle à tous
ceux que tu
lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te
connaissent,
toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ.
Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai
achevé
l’oeuvre que tu m’as donnée à
faire.
Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de
toi-même de la gloire que j’avais auprès
de toi
avant que le monde fût.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu
m’as
donnés du milieu du monde. Ils étaient
à toi, et
tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.
Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as
donné vient de toi.
Car je leur ai donné les paroles que tu m’as
données; et ils les ont reçues, et ils ont
vraiment connu
que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as
envoyé.
C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,
mais
pour ceux que tu m’as donnés, parce
qu’ils sont
à toi; -
et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est
à toi est à moi; -et je suis glorifié
en eux.
Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais
à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu
m’as donnés, afin qu’ils soient un comme
nous.
Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les
gardais en
ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as
donnés,
et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de
perdition,
afin que l’Ecriture fût accomplie.
Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le
monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite.
Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs,
parce
qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du
monde.
Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les
préserver du mal.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la
vérité.
Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai
aussi envoyés dans le monde.
Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux
aussi soient sanctifiés par la vérité.
Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour
ceux qui croiront en moi par leur parole,
afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et
comme
je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que
le
monde croie que tu m’as envoyé.
Je leur ai donné la gloire que tu m’as
donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes
un, -
moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement
un,
et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et
que tu les
as aimés comme tu m’as aimé.
Père, je veux que là où je suis ceux
que tu
m’as donnés soient aussi avec moi, afin
qu’ils
voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée,
parce que
tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Père juste, le monde ne t’a point connu; mais moi
je
t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as
envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai
connaître, afin que l’amour dont tu m’as
aimé
soit en eux, et que je sois en eux.
Qui cherchez-vous?
C’est moi.
Qui cherchez-vous?
Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que
vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as
donnés.
Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je
pas la
coupe que le Père m’a donnée
à boire?
J’ai parlé ouvertement au monde; j’ai
toujours
enseigné dans la synagogue et dans le temple, où
tous les
Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret.
Pourquoi m’interroges-tu? Interroge sur ce que je leur ai dit
ceux qui m’ont entendu; voici, ceux-là savent ce
que
j’ai dit.
Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai
dit de mal;
et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?
Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te
l’ont-ils dit de moi?
Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume
était de
ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne
fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume
n’est point d’ici-bas.
Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le
monde
pour rendre témoignage à la
vérité.
Quiconque est de la vérité écoute ma
voix.
Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne
t’avait
été donné d’en haut.
C’est pourquoi
celui qui me livre à toi commet un plus grand
péché.
Femme, voilà ton fils.
Voilà ta mère.
J’ai soif.
Tout est accompli.
Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?
Marie!
Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon
Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que
je
monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu
et votre
Dieu.
La paix soit avec vous!
La paix soit avec vous! Comme le Père m’a
envoyé, moi aussi je vous envoie.
Recevez le Saint-Esprit.
Ceux à qui vous pardonnerez les
péchés, ils leur
seront pardonnés; et ceux à qui vous les
retiendrez, ils
leur seront retenus.
La paix soit avec vous!
Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et
mets-la dans mon côté; et ne sois pas
incrédule,
mais crois.
Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui
n’ont pas vu, et qui ont cru!
Enfants, n’avez-vous rien à manger?
Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous
trouverez.
Apportez des poissons que vous venez de prendre.
Venez, mangez.
Simon, fils de Jonas, m ‘aimes-tu plus que ne
m’aiment ceux-ci?
Pais mes agneaux.
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu?
Pais mes brebis.
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu?
Pais mes brebis.
En vérité, en vérité, je te
le dis, quand
tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et
tu allais
où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu
étendras tes
mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu
ne
voudras pas.
Suis-moi.
Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que
je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi.
ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais
d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je
vous ai
annoncé
car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de
jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.
Ce n’est pas à vous de connaître les
temps ou les
moments que le Père a fixés de sa propre
autorité.
Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous,
et vous serez mes témoins à Jérusalem,
dans toute
la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux
extrémités de la terre.